Vous débutez dans la création de vidéo, et vous perdez beaucoup de temps dans la phase de montage ?
Ayant commencé la vidéo il n’y a pas longtemps, je sais à quel point le travail de post-production peut paraître long, difficile et parfois un embêtant.
Mais avec le bon matériel et un peu d’organisation en amont, on peut déjà accélérer significativement sa productivité de montage.On vous donne nos meilleurs conseils pour accélérer votre méthode de travail durant le montage.
L’étape de la postproduction succède à l’écriture, au tournage de la vidéo et à la création des différents contenus bruts (image, audio…). Elle se définit par l’assemblage de tous les fichiers en un seul résultat, ce qui implique le montage, l’édition et la correction d’image, et l’ajout d’animations et d’effets. C’est pour cela qu’elle est une étape si complexe : il s’agit d’avoir une vision globale et cohérente du flux de votre vidéo à travers le temps, sans se perdre dans tous les détails.
Voici l’ordre de postproduction optimal pour aller le plus rapidement dans cette étape sans perdre le fil de son travail :
Première étape, déplacer vos fichiers de votre caméra dans un disque dur externe ou sur votre ordinateur. Selon la taille et la qualité de vos images, cela peut prendre pas mal de temps. C’est pourquoi, on vous conseille déjà de procéder à la deuxième étape en même temps de transférer vos fichiers.
Qui dit montage rapide, dit bonne organisation en amont. Les titres, labels et marqueur vous permettent de vous retrouver dans vos fichiers. Vous pouvez par exemple ranger vos fichiers en dossier selon le numéro de scène ou de plan et puis de les nommer par ordre chronologique. Mieux encore : on vous conseille d’ajouter des marqueurs dès le tournage, pour vous rappeler des meilleures séquences que vous voulez garder.
Ce qu’on appelle “Rough Cut” est en fait le premier montage qui esquisse la structure et la vision de votre vidéo. Dès que vous accéder à l’interface de votre éditeur vidéo, on vous conseille tout de suite d’ajouter tous vos fichiers par ordre chronologique. Vous pourrez ainsi rapidement filtrer les séquences que vous voulez garder et couper vos vidéos au bon endroit.
Quand vous avez assemblé une première fois vos séquences vidéos en chronologie, il est temps d’ajouter le son et la musique. Ils vous permettront d’avoir une vision concrète de l’expérience audio/visuelle que vous voulez apporter à votre audience.
Cela vous fera réfléchir également sur la nécessité ou non d’ajouter un voice-over ou une voix narrative pour dramatiser encore mieux vos séquences.
Après le travail sur le son vient le travail sur votre image. L’ajout d’images, de textes et pour des projets vidéos plus avancées d’effets FX permettent d’améliorer directement l’impact visuel de vos vidéos. Cela est essentiel pour garder l’attention de votre audience et améliorer la mémorisation de votre message.
Pour cela, vous pouvez jouer sur les séquences multicouches de votre éditeur vidéo pour ajouter des médias en parallèle. C’est aussi là que vous ajouter des cuts et des zooms dynamiques pour fluidifier vos vidéos.
Si vous voulez un rendu vidéo de grande qualité, alors cette étape est indispensable. Il s’agit d’appliquer et d’optimiser les filtres de couleur et de lumière de vos vidéos pour une esthétique haut de gamme. On le néglige souvent, mais cela s’applique aussi à l’édition de votre son.
Un bon micro ne suffit pas forcément à bon son de qualité, selon la résonance, le ton et la fluidité de votre voix, et la présence de bruit en arrière-plan. C’est pour cela que les studios et agences de production se dotent d’ingénieur de son pour ajuster l’audio en profondeur et délivrer la meilleure expérience. C’est en tout cas un facteur à considérer.
Quand vous disposez de tous les éléments sur votre vidéo, vous pouvez alors finaliser la réalisation de votre vidéo. C’est là que de nombreuses relectures sont nécessaires, notamment d’un public extérieur pour avoir une vision claire de votre création.
Par exemple, certaines séquences peuvent paraître plus molles ou peuvent comporter quelques erreurs. Vous pouvez faire les derniers ajustements et découpes pour avoir un rendu parfait et réellement engageant.
Maintenant que vous savez comment ordonner votre workflow de postproduction, voici 6 conseils pour encore plus accélérer votre montage :
Lorsqu’on tourne loin de son lieu de montage, il est intéressant d’avoir déjà un aperçu des scènes déjà filmées. De cette manière, on peut voir si on a besoin de faire des ajustements et on peut adapter la suite de son tournage.
Les réalisateurs et monteurs professionnels ont par exemple souvent l’habitude de prendre une perspective sur les séquences filmées en fin de journée ou directement sur le plateau. Pour un créateur vidéo moins avancé, il peut être intéressant de vérifier la pertinence de son tournage en direct. D’où l’importance des solutions de collaboration et de travail d’édition vidéo à distance ou des solutions d’éditions vidéo en ligne.
Il est de vérité commune qu’un bon tournage fait un bon montage. Plus vous planifiez correctement en amont la scénographie, le style et les différents plans de votre vidéo, moins vous perdrez à temps à filtrer et sélectionner les séquences filmées. En posant clairement le script, la structure et la vision artistique derrière votre tournage, vous êtes certain d’avoir plus de cohérence dans vos images et donc de faire des choix plus facilement durant votre montage. Cependant, assurez-vous aussi d’avoir toujours un contenu filmé en trop, pour éviter de devoir tout refilmer si vous perdez une séquence ou qu’elle ne vous plait plus
Nous l’avons déjà expliqué, mais ranger et nommer proprement vos fichiers vous permet de gagner du temps. C’est plutôt évident, mais ce qui l’est moins est d’utiliser les fonctionnalités de marquage dans votre caméra ou sur votre application mobile. En posant des repères sur vos séquences durant votre tournage, vous permet immédiatement de retrouver les scènes qui vous intéressent. On vous conseille d’en abuser.
En général, la production de vidéo sollicite beaucoup de ressources de la part de nos ordinateurs. Les fichiers vidéo sont lourds et prennent du temps à être transféré d’un outil ou d’une solution à une autre. En compressant et convertisseur les fichiers RAW, MP4, JPEG, MOV dès le départ, on perd moins de temps. Une des meilleures solutions est d’obtenir des fichiers vidéo proxy de ces fichiers, comme sur Premiere Pro, pour ainsi les manipuler et éditer en un temps record.
De la même manière, avoir un matériel performant (un disque dur SSD et une carte graphique adaptée), vous permet de faire du montage vidéo, de la retouche de couleur, du mixage audio et de la conception graphique en parallèle sans problème. Vous pouvez ainsi travailler en simultané sur différents aspects du projet sans perdre de temps, et en gardant une vision globale. Si vous voulez faire des vidéos de qualité, c’est donc un investissement nécessaire.
Encore une fonctionnalité réservée à Adobe Premier Pro (même si Da Vinci Resolve s’y met aussi), le montage vidéo en double chronologie vous permet de gérer plus simplement votre interface de montage. Vous disposez d’une timeline supplémentaire qui regroupe les fichiers de votre choix pour optimiser simultanément votre timeline principale de montage. Ainsi, vous pouvez tester des agencements et des découpages sans devoir à chaque fois tout efface. Il vous suffit juste de glisser les séquences vidéos les plus efficaces sur votre ligne d’édition principale.
Il y a encore un élément qui fait partie de la postproduction, mais qu’on néglige souvent : le sous-titrage. Souvent relégué à un prestataire extérieur (agence ou freelance), il est pourtant essentiel pour traduire votre vidéo et élargir votre audience au grand public.
C’est en fait une tâche qui peut facilement s’insérer dans votre processus de montage. Par exemple, des solutions d’édition vidéo comme Premiere Pro, Final Cut Pro ou Vegas Pro vous permettent d’insérer des fichiers de sous-titre (SRT, WebVTT) que vous pouvez ajouter sur votre fichier vidéo.
Mais si vous ne voulez pas de sous-titres incrustés dans votre vidéo, vous pouvez aussi vous tourner vers des solutions de sous-titrage automatique comme Checksub. On se vante d’être un des outils les plus rapides pour générer des sous-titres, et ce n’est pas pour rien. Notre solution vous permet de :
On vous laisse tester tout cela. Et sinon, on espère vous avoir aidé à gérer votre postproduction à la vitesse de l’éclair !